Les difficultés, ça rapproche

La semaine dernière, j’ai eu un client qui mesurait à peine 1m20. Ne vous fiez pas à sa taille : ce jeune homme avait une stratégie digne des plus grands penseurs.

Son problème ? La gestion de la dysgraphie.
Ses parents voulaient l’aider à être plus autonome et ils lui donnaient accès à pleins de méthodes. Lui, il voulait être encore plus proche d’eux. Et pour ça, il était prêt à gravir toutes les montagnes de difficultés.
Sa croyance ? « Les difficultés, ça rapproche »… alors il refusait toutes les facilités pour répondre à son besoin.

Je crois que ce petit avait compris quelque chose de profond : quand tout devient trop facile, on a moins besoin des autres. Les embûches, même les petites, c’est un prétexte aux interactions. Alors, je lui ai expliqué une chose : les moments partagés n’ont pas besoin d’être compliqués pour être vecteur de liens solides, forts, profonds, uniques. Les instants détendus, à rire ou à se poser ensemble, créent tout autant de liens qualitatifs – parfois même plus – que les épreuves.

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